Je déteste les horaires de bureau.
Tout ce que je voulais, c’était sortir marcher un peu. Regarder le problème sous un autre angle.
Mais comme j’étais pas devant mon écran 8h par jour, on me prenait pour un glandeur.
Difficile à avaler quand mon voisin regarde des vidéos Youtube h24 en somnolant.
Alors je restais assis. Je jouais le jeu.
Et dès que je pouvais, je prenais l’air. Discrètement.
Juste pour réfléchir. Vraiment réfléchir.
Un jour, un manager me dit :
« Dis donc, je vais finir par déduire tes pauses de ta paie, ahaha»
Ce qu’il savait pas, c’est que j’étais justement en train de trouver des solutions aux bugs de m*rde que la dernière semaine de crunch avait généré.
Pas sur Google, pas dans le code mais dans ma tête... en marchant. (y'avait pas ChatGPT à l'époque 👴)
Deux réflexions sur cette obsession des horaires fixes :
1️⃣ Être visible, c’est pas produire. Penser, c’est aussi bosser.
2️⃣ Certains métiers ont besoin de calme et de liberté pour bien faire.
Alors s’il vous plaît : arrêtons d’imposer un moule unique. On n'est pas à l’usine.
Respectons les rythmes et les façons de bosser. Regardons les résultats.
Tout ça dépend de ce que vous produisez réellement. Votre manager devrait estimer votre travail plutôt que vos pauses (même si ça n’en n’est pas, mais ils ne peut le savoir). Si votre manager se permet ces remarques, il pense que vous ne produisez pas assez. Pas de fumée sans feu. Le mieux est de lui poser la question.
Je suis un peu pareille. Du coup si on ne me permet pas de sortir je regarde le plafond... mais ça n'est pas forcément mieux perçu, certains pensent que je rêvasse