Parfois, tu sais.
Pourquoi tu sais ? Tu sais pas.
Tu vois ? Cette sensation, comme un éclair dans le ventre, qui dit ‘vas-y’… même quand le feu est au rouge.
On parle tout le temps de décisions “data‑driven”.
On doit tout modéliser, tout tester, tout valider.
Oui, la data, c’est vital. J’ai fait des posts "fascinants" dessus. 😆
Mais parfois, ton corps, ton esprit, ton instinct te gueulent un truc… et tu sais que tu dois le faire.
Même sans chiffres, alors que tout le monde te dirait que ça n'a pas de sens.
Kant parle d’intuition comme d’une « vue directe de l’esprit», un accès immédiat, avant toute analyse.
Nietzsche va plus loin : selon lui, ce qu’on appelle “raison” est souvent… un instinct bien déguisé. Ça feat bien avec les biais de confirmation, je trouve.
En thérapie cognitive, on parle de “cognition rapide”, une partie du cerveau qui comprend avant même qu’on puisse formuler.
Des études le confirment : ces intuitions, nourries d’expérience, font souvent la différence.
Moi, je pense qu’il faut faire les deux :
Data + Analyse = une bonne base
Instinct + Cognition rapide = l’impulsion juste au bon moment
C’est l’équilibre que vise la "cognitive versatility" : alterner entre l’intuition et la raison, selon le contexte.
Au fond, c’est ça la life : exploiter toutes les infos qu’on a, qu’elles soient concrètes ou floues, pour avancer.
Ça m’a fait penser à cette super vidéo sur les choix :
👉 https://lnkd.in/et-KnBAF
Coach Pro & Formateur en management | Spécialiste AEC DISC | Bâtisseur de postures durables
3 months ago
Lewis Bonnetête Voltaire nous disait déjà " qui suit son intuition ne craint point de s'égarer"
Humble reco qui traite le sujet dont tu parles en profondeur : "les deux vitesse de la pensée" de Kahneman !